Comment reprendre confiance en soi professionnellement ?

Comment reprendre confiance en soi professionnellement lorsque les doutes quant à nos compétences nous envahissent ? Comment faire face au manque de confiance en soi quand notre estime de nous-mêmes est à zéro ? Ces interrogations, beaucoup d’entrepreneurs se les posent.

Fort heureusement, ces problématiques ne sont pas des fatalités, et l’on peut définir 8 étapes pour inverser la tendance et retrouver ce qui semble perdu : 

1. S’autoriser à douter
2. Oser parler de sa difficulté
3. Être proactif et fuir la passivité
4. Se former 
5. Penser positif
6. Faire la part des choses 
7. S’affranchir du regard des autres
8. Se fixer des objectifs

Explorons plus amplement ces pistes de réflexion pour reprendre confiance en soi professionnellement !

1 – S’autoriser à douter

Pour commencer, il est essentiel de déculpabiliser. En effet, la culpabilité n’a jamais été un bon moteur ou une bonne conseillère. Perdre confiance en soi professionnellement est normal, et peut même être sain. C’est l’occasion d’analyser sa situation, de s’arrêter un instant sur soi et de remettre en question sa façon de travailler, critère indispensable pour évoluer. 

Acceptez ces moments de creux qui, si vous savez en tirer profit, peuvent vous faire progresser dans votre carrière et développer des facultés que vous ne soupçonniez pas.

> Attention également au burnout qui est clairement une période de travail trop intensive émotionnellement et physiquement

2 – Oser parler de sa difficulté

Quand on se sent mal, il est difficile de prendre du recul et d’être objectif sur soi-même. Pour cette raison, il est primordial de ne pas rester seul face à ses doutes et d’en parler librement et ouvertement. 

La confiance en soi se construit sur l’estime que l’on se porte, et donc sur la perception que l’on a de soi-même. Cette perception peut être biaisée, comme c’est d’ailleurs  le cas lorsqu’on développe un syndrome de l’imposteur (lien) dans son travail. Un avis extérieur et impartial nous aide à prendre conscience de cette perception erronée. 

Parler de son manque de confiance en soi, c’est se libérer d’une bonne partie de son fardeau. Une étape simple, mais nécessaire pour prendre de la distance, et commencer à soigner ce sentiment qui nous gâche la vie. 

Faire appel à un coach est l’une des pistes possibles pour échanger sur la perte de confiance en soi et travailler sur les moyens d’y remédier. Entrepreneure ambitieuse accompagne tous les jours des femmes dont le blocage principal à l’épanouissement professionnel est leur manque de confiance en elles.

3 – Agir et fuir la passivité

La clé de voûte de la reprise de confiance en soi, c’est la démarche proactive. Notamment parce qu’elle développe l’estime que l’on se porte. À l’opposé, la plainte permanente et la victimisation sont autant d’enfermements qui nous maintiennent dans une spirale de négativité. 

Agir, c’est se donner les moyens pour avancer, pour sortir de sa difficulté et, par conséquent, avoir des raisons d’être fier de soi. C’est aussi faire le constat que vous avez les ressources nécessaires pour vous sortir de l’impasse, que vous mobilisez pour devenir acteur de votre vie, et non pas simple spectateur.

Il n’est pas question de se faire violence pour autant, mais de commencer par des choses accessibles, même petites, qui vous donneront la confiance et l’envie d’aller encore plus loin. 

4 – Se former pour reprendre confiance en soi professionnellement

Vous former peut vous aider à reprendre confiance et vous redonner de l’énergie dans votre activité. En effet, on se sent plus sûr de soi lorsqu’on acquiert de nouvelles compétences. Le sentiment d’expertise et de légitimité qui l’accompagne agit comme un booster au moral. 

Suivre une formation ou un coaching pour développer vos compétences, et notamment vos soft skills, vous permettra aussi d’être confronté à un autre regard que le vôtre. Un excellent moyen de se situer d’une part, et de prendre du recul.  

5 – Penser positif

Plutôt que de vous dévaloriser sans cesse, essayez de faire preuve d’indulgence et de bienveillance envers vous-même. On peut tout à fait moduler sa pensée pour se contraindre à plus de positivité. Cela peut passer, par exemple, par le fait de changer ses tournures de phrases. Au lieu de dire « Ce projet est trop difficile », préférez « Ce projet est challengeant ! ». 

Il ne s’agit pas là seulement de terminologie, mais bien de changer de perspective, de se placer sous un angle de vue qui n’est ni pessimiste, ni dévalorisant, ni anxiogène.Dans la première formulation, vous abordez directement la tâche sous le prisme de la difficulté, sous l’angle du risque d’échec. Dans la seconde, vous envisagez la situation comme un défi à relever, avec une évolution à la clé. 

À cet égard, l’échec fait partie intégrante de l’apprentissage, et l’on doit s’y montrer tolérant si l’on souhaite avancer. Vous ne réussirez pas forcément du premier coup, ou pas aussi bien que vous l’auriez espéré, mais cela n’est ni une fatalité ni le signe que vous ne valez rien professionnellement parlant. Autorisez-vous l’erreur et l’échec, car ce sont des piliers au progrès.

> Pour commencer à penser positif, vous pouvez par exemple faire un cadeau à une femme entrepreneur pour diffuser l’amour

6 – Faire la part des choses

Si vos doutes naissent d’objectifs irréalisables, il est important que vous fassiez la part entre ce qui dépend de vous et ce qui n’en dépend pas. D’où l’intérêt de se fixer des objectifs que vous pouvez tenir comme nous le verrons plus bas !

Vous n’êtes pas tenu à l’impossible. Penser le contraire conduit à se rendre malade, en cherchant à atteindre des fins irréalisables, en dépit de toute rationalité. Vous ne pouvez décemment pas trouver de solution à tout, et c’est une affirmation qu’il va vous falloir accepter. En particulier si la confiance en soi, chez vous, repose sur la réussite professionnelle. 

Vous n’aurez alors d’autre choix que de faire la part des choses, d’être lucide quant à vos possibilités et de lâcher prise sur vos résultats. Ces conseils s’appliquent tout aussi bien en cas d’épuisement professionnel.

À lire aussi : Comprendre le syndrome du burnout

7 – S’affranchir du regard des autres pour reprendre confiance en soi au travail

Pour faire du bon travail, il est important d’écouter les observations des autres et d’intégrer leurs remarques à sa réflexion. En revanche, les critiques ou l’absence de compliments ne doivent pas laisser les doutes vous envahir. 

Votre entourage professionnel ou votre cercle privé ne sont pas capables de vous donner la reconnaissance espérée ? Qu’à cela ne tienne, il faudra vous la donner vous-même ! N’attendez plus la validation des autres pour être fier de vous et vous féliciter de vos réussites. 

C’est une démarche nécessaire pour ne pas vous enfermer dans une image négative de vous, le piège qui se cache derrière toute période d’incertitude. Il y a certainement beaucoup de choses que vous accomplissez naturellement, sans vous en attribuer le mérite. Pourtant, elles sont le signe d’aptitudes profondes. Celles sur lesquelles vous pouvez capitaliser et dont vous pouvez éprouver de la fierté, sans rien attendre de personne. 

8 – Se fixer des objectifs 

Chaque succès, même infime, permet de rehausser la confiance en soi. Ainsi, vous fixer des objectifs raisonnables est l’un des meilleurs moyens pour retrouver votre assurance. De cette manière, petit à petit, vous repousserez vos limites, sortirez doucement de votre zone de confort et aurez à nouveau foi en vos capacités. 

Pour être certain de remplir vos objectifs, assurez-vous qu’ils soient spécifiques, mesurables, atteignables (en restant ambitieux) et définis dans le temps. C’est ce qu’on appelle des objectifs SMART, tout l’inverse des défis insurmontables qui vous apparaissent comme des montagnes et risquent de vous heurter à un profond sentiment d’inefficacité. 

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